Mettre en scène
Une perspective,
Un portrait,
Un personnage fictif.
Si dans mes précédents travaux je m’attachais à dépeindre une réalité subjective, j’ai choisi dans mes derniers tableaux d’évoquer la mise en scène cinématographique soit en réimplantant des portraits dans une histoire, soit en construisant un décor et des personnages impersonnels rejoints par une colorimétrie commune : l’évocation du blanc.
Des lieux de passage connues ou reconnues : le porche que je traverse quotidiennement entre la rue et l’atelier, des salles de musées. Les lignes et les couleurs constituent le décor qui met en scène la perspective devenue sujet dans un espace.
Un homme qui n’est pas sans évoquer le personnage iconique de Monsieur Hulot ou bien un Don Quichotte contemporain qui erre non pas sans but mais au contraire avec une tâche à accomplir que lui seul connaît. A la différence de ces deux personnages de fiction, il est concis dans des espaces sans issue et dans une temporalité suspendue.